samedi 25 août 2007

Je connais une Polonaise qu'en prenait au petit déjeuner...



J'ai des origines polonaises. Nombreux sont ceux qui ont eu l'honneur, le plaisir et l'avantage d'avoir les oreilles rabattues par mes longues envolées lyriques à ce sujet. Au-delà de la famille (la grand-mère, la tante, les cousines...), la langue (savamment mélangée à du patois beauceron), des événements historiques (le pape - celui qu'est mort - et que j'aimais bien malgré toutes les horreurs dites) ou encore les colis de conserves envoyés au colège (à l'époque du bloc communiste - ça nous rajeunit pas), les cadeaux (et les milliards de mouchoirs dans les poches), les fêtes (mmmh chez moi on mange de l'hostie à noël) et les voyages...

Parlons-en des voyages. La première et unique fois que je suis allé en Pologne c'était en 1990. Juste après la chute du Mur. J'en garde toujours un souvenir ému et une expérience définitivement constitutive de ma personnalité. Je ne vous parlerai pas des immenses tas de charbon dont la poussière recouvrait toujours les murs de Varsovie, ni de mes descentes de ski (sans skis), des boutiques locales aux étalages curieux (par leur vide spatial) ou de mon premier concert (de la musique classique à Cracovie). Mais un épisode assez récent m'a remis en mémoire ce qui se devait d'être mon premier slow (pas un truc de gamin, un slow avec la langue et tout). Ben c'est con, mais ça explique peut-être bien des choses.